Même pas drole (quoi que)

Décidemment, ce  blog manque de savoir vivre, d'éloquence, de mystère et d'obscurité (et ce n'est pas cette vilaine bordure noire qui me dira le contraire.
Ca sent la refonte partielle à plein nez, vous ne trouvez pas ?
Et le fait de savoir que les heureux posesseurs d'Internet Explorer n'en voient qu'une version des plus amoindries ne fait qu'altérer mon humeur (déja assez boudeuse) d'une façon éxagérément négative. Mais bon,Là n'est pas la question.

Je crois que je m'enferme,
Je ne sais pas si j'ai besoin de tout ces artifices pour exister, mais c'est probablement le cas, comme pour tant d'autres.
"tu est ce que tu fais"
Ce qui fait probablement de moi un être renfermé, qui aurait presque peur d'exister
Il serait si facile d'avoir un point de vue éxterieur à tout ça.
Histoire d'être objectif une minute, car il est honteux de comparer son mal-être à ceux des moins biens lotis
...

C'est qui déjà, Mr. Rouge ?

...
C'est terriblement logique ce qui m'arrive en fait
(mais tu n'est pas près de t'en sortir)
Sachez en lisant ces lignes que vous faites partie de "ma grande illusion"
Et que quoi que vous fassiez, quoi que vous disiez, je l'interprêterais de manière à conserver mon équilibre
Celui qui brisera cet équilibre est le bienvenu

Les autres aussi

Et j'espère aussi que ce que j'écris ici sera aussi utile à d'autres qu'a moi
Ca compensera le coté "déballage inconsidéré" auquel j'essaie de pas trop penser
[On reparlera plus tard des problêmes liés au principe même des blogs]

Je ne sais pas si c'est ma boulimie filmique des derniers jours, ou bien ma fée qui (par son absence  prolongée) me communique son stress, mais j'ai besoin
-de discuter philo,
-de commencer mes études à Angoulême pour voir du monde et discuter philo
-faire une ballade étrange dans un monde étrange hors de l'espace et du temps pour oublier tout un tas de chose par exemple que je vis renfermé dans mon coin
-de dessiner des trucs qui me font peur, parce que paradoxalement ça me rassure
-de commencer un projet assez prenant pour que j'oublie tout ce que je viens d'écrire (zones)
-de me mettre un truc sous le nez qui à une odeur qui me rapelle que dorénavant j'ai de l'odorat
-de faire preuve d'humilité en constatant ma faiblesse

Dans ce genre de situation, j'ai envie de me battre (au sens "physique" du terme),
C'est tout à fait le genre de pensées que je réprouve
Justement parce que j'en saisis la logique.

Il reste un mystère
J'aimerais savoir pourquoi quand j'atteint cet état, je fais tout pour y rester le plus longtemps possible
peut être parce qu'alors, je me sens "conscient"
Oui, ça doit être ça. Si je pouvais rester comme ça tout le temps, ça serait très bien

[C'est amusant ça, il y à quatre fois le mot "ça" dans la dernière phrase... ça doitêtre pour éloigner les chevalier qui disent "ni"]

Comments

[Titi]

Un jour vous n'aurez plus de temps à perdre.
Alors, commencez par celui-là et vous ne l'aurez pas perdu...turlututu
Titi

[Suisei]

Moi, je n'ai qu'une chose à dire. . . quelle inspiration !

[père peinard]

"Nous ne voulons pas d’un monde où la certitude de ne pas mourir de faim s’échange contre le risque de mourir d’ennui" (Raoul Vaneigem, 1967)

[Pierrot]

..Bon Ulwarth, je sais pas si ça reconforte vraiment ce que tu nous dit, j'hésite, entre le fait qu'on sache qu'il y a un bonheur, et que celui-ci est quasi-impossible à atteindre... En attendant, il y a le "quasi" qui laisse toujours un espoir et même si on se fait chier, on vit correctement par rapport à d'autres... Sinon, Jo que comptes-tu faire contre les chevaliers de Eki-Eki-Eki-Pa-taeng?

[ulwarth]

putain, vous êtes gais, tous...
Au moins si vous sentez que quelque chose va pas, ça veut dire que vous vous posez des questions, c'est déjà pas mal...
...maintenant reste à déterminer pourquoi vous vous ennuyez, et là je vous rassure, le problème vient pas de vous, plus d'une société à un stade d'entropie avancé, sans rêves et sans réalités souhaitables, qui nous condamne aux images, au travail et à subir les tristes rapports sociaux qu'elle nous impose en permanence de manière suffisamment insidieuse pour que nous ne les voyions pas comme des contraintes.
Acceptez les et subissez, vous vivrez comme l'immense majorité des gens (du moins des gens qui ne crèvent pas de faim), vous serez heureux (de ce bonheur-prison qui suffit à beaucoup)...
...ou refusez, dans ce cas là faites un travail de réflexion objectif pour chercher ce qui ne va pas, et consacrez votre vie à 2 choses:
1)à aider les masses à prendre conscience de ce qui ne va pas et à vous organisez collectivement pour faire changer les choses au niveau sociétal et atteindre l'émancipation intégrale.
2)à vous détacher personnellement de ce qui vous aliène pour rendre vos vies exaltantes, à vivre un maximum à cotés des cadres qu'on vous fixe, sans règles autres que les votres, à faire ce qui vous plait vraiment à coté du bonheur standard qu'on vous propose, avec votre propre loi (basée sur la conscience, elle-même forgée sur le savoir) comme unique loi et le plaisir total comme unique but.
Du moins, je pense que le but est là.
Après je peux pas vous dire comment. Moi, je suis en train de me chercher une réponse à ça, mais cette réponse est différente pour chacun-e. Vous trouverez si vous le souhaitez...en attendant, ne désesperez pas...