Compte-rendu avant la fin
La vigne c'est passionnant.
Comment penser que cet amas de lianes gluantes , trempées, et accessoirement remplies de chardons, orties et autres joyeuseries urticantes, soit à l'origine d'une des plus grandes fiertés du terroir français ?
Et bien il suffit de penser aux types qui trient, accolent et vendangent cette foutue verdure, sous une pluie rafraîchissante ou bien un soleil de plomb à faire frémir les fermiers de Tatooine (au choix).
N'ayant pas eu la bonne idée de prendre une carte SD à mettre dans mon appareil photo, je suis dans l'impossibilité de tenir mes engagements de ce weekend ; c'est bien dommage d'ailleurs, parce que la peau brûlée qui part comme du fromage râpé en laissant de superbes taches "stylées girafe" mais rose, c'est assez marrant à voir, paraît-il.
Oui parce qu'évidemment je suis le seul à ne pas pouvoir contempler les effets des UVs sur ma personne, qui n'a qu'assez peu l'occasion, il faut le dire, de prendre le soleil. Il me faudrait pour cela deux miroirs, ce dont je ne dispose sans doute pas.
De plus, il me semblait que depuis mes débuts d'étudiant, ma cuisine, suivait une évolution plats-tout-prêts & nouilles-pas-terribles vers quelque chose de plus sophistiqué genre alimentation variée & nouilles-très-bonnes sauce-maison (sans me vanter bien sûr).
C'était sans prendre en compte les méfaits de la cuisine collective. Car devant dorénavant partager mon repas avec d'autres, mes aptitudes culinaires s'en sont retrouvées amoindries, c'est le moins qu'on puisse dire.
Il faut aussi signaler que mes nouveaux compagnons de table ne sont pas spécialement des adeptes de la haute gastronomie, ce qui ne m'a pas particulièrement encouragé à faire des efforts.
Vous l'aurez compris, en ce moment, c'est plutôt purée-ketchup.